Quoi penser de la hausse du salaire minimum?

L'un des sujets les plus discutés du moment est la hausse du salaire minimum passant de 10,75$ à 15$ par heure. Bien que plusieurs y voient beaucoup d'avantages, il faut se le dire que ce n'est pas sans conséquences importantes. Ainsi, voici donc présenté les envers de la médaille du haussement du salaire minimum. La société désir introduire cette hausse afin de prodiguer au moins fortunés une meilleure qualité de vie. Cette hausse peut causer plusieurs problèmes pour ses individus qui ne voient que leur salaire augmenté. Outre cela, il faut se demander si cette augmentation n'amènerait pas certains employeurs à réduire les effectifs soit par la mise en pied, mais aussi par une réduction considérable des heures de travail des employés, puis finalement une augmentation de la précarité. Que faut-il tirer de ses informations? Il faut savoir qu'une hausse des salaires amènerait plusieurs nouvelles difficultés pour les employeurs qui devraient vivre avec de  nouvelles difficultés économiques. Cette hausse de salaire ne voudrait pas nécessairement amener les individus à plus consommer et du coup la demande resterait plus ou moins au même niveau donc cela n'engagerait pas vraiment de nouveaux revenus pour l'employeur.

De ce fait, les employeurs réagissent beaucoup à cette hausse des revenus puisque 62% d'entre eux prévoient une augmentation des prix. De plus, toujours selon cette même étude, 40% des employeurs pensent à la mise à pied puis finalement 35% à un ajustement de l'échelle salariale. On peut donc comprendre qu'une hausse du salaire minimum n'est pas nécessairement souhaitable vu les risques qu'encourent les travailleurs. Il faut se dire que si le salaire minimum actuel et à 10,75$ c'est pour une raison comme l'explique l'article, il va en fonction du rythme de la croissance et de la productivité de l'économie actuelle, ce qui dépend du coup de la progression du salaire moyen, qui lui détermine le salaire minimum. De ce fait, une hausse du salaire minimum trop importante, viendrait fragiliser le marché qui est déjà en difficulté. Comme le mentionne l'auteur de l'article:

 ''Bien qu'il puisse y avoir en effet quelques gagnants, on court le risque d'engendrer une diminution du pouvoir d'achat pour l'ensemble des ménages québécois, en plus d'exclure d'emblée des travailleurs moins qualifiés du marché du travail, en érigeant pour eux une barrière à l'entrée. Les personnes sans emploi, elles, verront croître leur précarité face à l'augmentation du coût de la vie.''

 Dans le contexte actuel économique, il va s’en dire que d’hausser le salaire minimum n’est peut-être pas la meilleure idée. Bien que les travailleurs se retrouveront avec plus d’argent dans leur poche, leur pouvoir d’achat sera réduit puisque le marché entier devra suivre et hausse le prix. Quoi dire des travailleurs moins qualifiés qui pour leur part auront encore plus de difficultés que maintenant à se trouver un emploi puisque les employeurs au prix qu’ils devront payer leurs employés voudront trouver la crème de la crème. Puis finalement, une hausse de l’éducation et un encadrement académique plus serré viendrait peut-être aider d’avantage ceux qui se retrouvent aujourd’hui à travailler à de bas salaire. C’est avant tout une question d’éducation. On le sait très bien que de nos jours, sans un degré élevé ou presque d’éducation, il peut s’avérer très difficile de se trouver un emploi au-dessus du salaire minimum.

 En somme, la hausse du salaire minimum, n’est peut-être pas la solution à entrevoir. Au-delà d’avoir plus d’argent dans ses poches, les travailleurs doivent être informés qu’ils encourent plus de risque de perte d’emploi ce qui ne résoudrait pas le problème. Comme mentionné plus haut, le réel problème aujourd’hui est que sans diplôme, il est très difficile de se trouver un emploi de qualité et du coup un salaire supérieur que celui prescrit par le salaire minimum.

Amélie Gélinas

http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201611/21/01-5043643-salaire-minimum-a-15-le-revers-de-la-medaille.php