jeudi 8 décembre 2016

DISCRIMINATION À L’EMBAUCHE AU QUÉBEC - Le Canada, un eldorado pour l’emploi ?

Dans cet article nous voyons clairement comment l’auteur met en évidence les difficultés que rencontrent les immigrants au sein du marché du travail. Nombre de lois et mesures ont été mises sur pied pour supprimer ou du moins diminuer l’impact de cette discrimination à l’emploi. Toutefois, celle-ci demeure et le plus choquant de toute cette situation c’est le fait que les immigrants en question ne disposent pas d’outils concrets pour revendiquer leur cause. Autrement dit, je fais allusion ici à des moyens de pression importante qui auront un impact sur l’économie ou la bonne marche de ces entreprises en question et de manière plus générale au système économique même du Québec.  Il est aussi important de souligner qu’au Québec, l’immigration est un pôle incontournable pour son économie, elle constitue une des sources de richesse les plus principales, mais ceci les autorités mettent le pied dessus et ne le disent pas à haute voix.

Quel est le stratège derrière ? Est-ce un complot? On ne saurait dire, mais c’est quand même mal sain de laisser croire aux immigrants que la principale cause est le fait de ne pas avoir fait des études au Québec ou encore de n’avoir pas de l’expérience sur le marché du travail québécois, hors il me semble si je ne me trompe qu’une des critères les plus importantes pour immigrer au Québec est l’expérience professionnelle, maintenant à quoi cela sert-il d’exiger aux demandeurs d’avoir de l’expérience de travail si celle-ci n’est même comptabilisée ou devient même un facteur désavantageux pour l’obtention d’un emploie au Québec. Manque-t-il une logique ou c’est nous qui avons mal compris? Quant aux étudiants ou personnes ayant eu des diplômes québécois ils ne sont pas mal dans le même problème que les immigrants avec des diplômes ou expériences étrangères. Ceci s’explique par le fait ces derniers ont non seulement les mêmes formations que les québécois de souche, mais encore là présente des avantages étant donné qu’ils connaissent non seulement la société québécois mais encore une autre si ce n’est pas plus.

Il faudrait à un certain moment donné arrêter de faire la sourde oreille et essayer de régler le problème de la façon la plus équitable possible. Soit reconnaitre les diplômes et l’expérience de travail des immigrants en leur donnant des postes qui conviennent à leur compétences ou simplement ne pas leur laisser espérer un emploi meilleur au Québec comme le fait si bien la publicité alors que c’est tout à fait le contraire tous les moyens sont réunis afin de canaliser le mieux ces derniers et les laisser occuper les emplois les moins reconnus et rémunérés.
Mame Awa Demba

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