La FTQ, c’est la plus grande centrale syndicale du Québec,
pour rappel une centrale syndicale c’est
un regroupement d’union de plusieurs métiers. Elle remonte à 1957, la FTQ est
issu d’une fusion entre le FPTQ (Fédération provincial des travailleurs du
Québec) et le FUIQ (Fédération unions industrielles du Québec). (1)
La FTQ représente 44% des travailleurs syndiqués, soit
environ 5000 syndicats locaux, les secteurs varient, il peut y avoir des
syndiqués de la fonction publique, du secteur industriel, de l’alimentaire et
du commerce ou encore dans le transport … (2)
Le but d’un syndicat c’est de défendre les intérêts des
travailleurs, c’est ce que fait la FTQ en demandant un salaire minimum de 15$
l’heure aux employeurs. Dans leurs unions, quelques secteurs n’atteignent pas
ce niveau de rémunération comme le commerce, les usines, l’alimentation ou
encore le service d’aide à la personne.
On peut comprendre qu’une frustration de leur part est
surement possible, étant donné que dans ces emplois qui sont considérés comme
étant précaire, il y a peu d’avantages sociaux, c’est peut être de ça que
manque ces syndiqués plus qu’une réelle augmentation. Car en plus d’avoir un
salaire faible, leur emploi ne présente que pas ou très peu d’avantage. Aucun
compromis n’ai vraiment présent, ils n’ont pas grand chose.
D’après un journaliste, en cédant à la
demande de la FTQ, admettons qu’on augmente le salaire minimum à ces fameux 15$
de l’heure. Pour les employés qui gagnent ces 15$/h, avant cette demande ils
étaient considérer comme ayant certes un faible revenu mais en tout les cas au
dessus du 10,75$/h. Donc va-t-on leur augmenter leur salaire ? Que peut-on leur offrir ?
En acceptant ça, non pas que je sois contre, mais on peut se
demander si on va rentrer dans un cercle vicieux. Ceux qui percevaient 15$ ne
voudront-ils pas plus ? (3)
Maintenant, gagner plus pour ces membres de la FTQ, représente
une meilleur situation, mais surtout beaucoup de ces emplois sont occupés par
des personnes en situation précaire pour accepter d’être payé au salaire
minimum, sans doute avec cette révision du salaire minimum ils n’auront plus
besoin de travailler autant ou auront moins de pressions sachant la différence
de salaire que peut représenter cette hausse.
Par exemple, sur une base de 38h/semaine et 28 jours par
mois, au Québec, une personne gagnant 15$/heure, aura une rémunération annuelle
de 27370$ mais aura un impôt d’environ 5326$, il aura donc un salaire net
annuel d’environ 22043$.
Maintenant une personne au salaire minimum, soit 10,75$/h,
aura une rémunération annuelle de 19608$, aura un salaire net annuel d’environ
17035$ soit 2572$ d’impôt.
Pour ces employés ça représentera annuellement, une hausse de
salaire d’environ 5008$, ce qui n’est pas négligeable.
Mais sachant que le salaire dépend aussi du type d’emploi, de
l’expérience ou encore du niveau d’étude, une personne qui précédemment avait
un salaire minimum peut-on vraiment considérer qu’elle réalise les mêmes tâches
que la personne qui gagne 15$/heure et que donc elle « mérite » ce
salaire.
En demandant ce changement de rémunération du salaire
minimum, qu’adviendra-t-il des autres ?
Mais étant donné que cette révision est demandé exclusivement
aux employeurs, est-ce que tout le monde va se sentir concernés ou seulement
ceux qui travailleurs pour ces entreprises, les autres voudront sans doute que
ça s’applique juridiquement ainsi permettre à tout le monde de profiter de
cette hausse du salaire minimum, mais je pense que ça peut provoquer un
problème économique.
Prenons le fait que, de base les syndicats provoquent des
différences de salaire entre les non syndiqués et les syndiqués, les
entreprises ayant des syndicats embauchent moins que celle n’ayant pas de
syndicat car les syndiqués demandent un salaire plus élevé que les autres, donc
le « budget » prévu pour la rémunération ne prendra pas en compte le
même nombre d’employés.
Cette situation peut s’empirer je ne sais pas s’il est
possible d’augmenter les salaires de tout le monde. Sur le long terme, je pense
que ça peut poser un certain nombre de problème dans le sens où ce serons d’autre
qui réclameront.
Est-ce une solution envisageable ? Pas vraiment mais je
dirais qu’on peut y penser seulement si le nombre d’employés qui demande cette
réévaluation du salaire sont un faible pourcentage, si admettons un trop gros
nombre d’employés demande ce 15$, ce sera vraiment considéré comme un coup
supplémentaire imprévu pour l’entreprise, alors que si ça concerne un faible
pourcentage ça ne modifiera pas la situation des employeurs, à court terme peut
être mais je pense que sur le long terme, ça peut provoquer des licenciements
pour les personnes de l’entreprise qui ne sont pas syndiqués étant donné que
les syndiqués ne peuvent pas être licencier, mais surtout un déséquilibre dans
la société, tout le monde demandera à être payer plus mais surtout je pense
qu’on ne peut pas augmenter d’un si grand montant le salaire d’un aussi grand
groupe d’employé.
Diané TRAORE
(1) Stéphane
Renaud. Introduction aux relations industrielles
(4) Site de
calculatrice d’impôt basé de la table d’impôt du Québec en 2015, ce n’est donc
qu’une approximation et pas des calculs précis provenant de Revenu Québec.
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