PINAY
est un regroupement de femmes philippines pour des femmes philippines dont le
but est d’améliorer les conditions de vie et de travail de celles qui œuvrent
au Québec. Le vendredi 28 septembre, nous avons eu la chance d’entendre Evelyn
Calugay, présidente de PINAY, lors du colloque Le travail qui rend pauvre. Durant son exposition, elle présent son
organisation, ceux pourquoi elle milite, les réclamations faites au
gouvernement canadien et philippin ainsi, que les avancés dans la lutte.
Les
immigrantes en provenance des Philippines sont représentées en grande partie dans
le domaine du travail à domicile par l’entremise du programme canadien de « Care
Giver ». D’après PINAY, ces femmes font face à de nombreuses injustes durant
leur passage au Québec. De fait, Madame Calugay parle d’exploitation due au
salaire de misère, aux conditions de travailles et statut politique de desdites
femmes. En moyenne, leur revenu par année tourne autour de 20 000$, elles
sont dans l’obligation de vivre avec leur employeur, elles n’ont pas droit aux
avantages sociaux, car le travail à domicile n’est pas considéré comme du « vrai
» travail. Par ailleurs, elles sont séparées de leurs familles et de leurs
enfants pour une période de 3 et 50 ans.
Ici,
Evelyn Calugay dénonce le gouvernement philippin qui pousse son peuple à
travailler à l’extérieur du pays dû à la situation économique. Elle n’épargne
pas le gouvernement canadien qui joue un double rôle dans cette situation. Tout
d’abord, il n’offre pas assez de support aux familles qui ont une personne à
charge. Ainsi, il les pousse à chercher de l’aide à petit prix soit, les
travailleuses étrangères. Ensuite, le gouvernement ne semble pas vouloir se
mobiliser pour protéger ces femmes en leur donnant des papiers de travail et
par la même occasion des normes de travail convenables. N’ayant de pas visa
adéquat, les travailleuses vivent dans la peur de la déportation et sont exposées
à des abus physiques et sexuels contre lesquels elles n’ont pas les moyens de
se battre. Sans oublier qu’elles travaillent continuellement puisqu’elles
vivent avec leurs employeurs.
Les
demandes de PINAY de sont pas hors du comment comme le mentionne madame Calugay.
De fait, l’organisation réclame une augmentation de salaire de 15$ de l’heure,
des visas conventionnels, elles ne veulent plus habiter avec leurs employeurs
et une protection de base au travail (CSST). En fait, elle veut que les
travailleuses étrangères aient droit aux mêmes normes que les Canadiens et Canadiennes
prennent pour acquises.
Vers
la fin de la présentation, Madame Calugay mentionne que la lutte est loin d’être
terminée. Nonobstant leurs efforts incessants, le gouvernement canadien n’est
pas très réceptif et il n’y a pas de progrès pour aucune de leur demande.
Malgré cela, PINAY ne baisse pas les bras et prévois contourner à se battre
pour les droits de ces femmes et surtout à leur offrir une voix à travers
laquelle elles puissent continuer à s’exprimer haut et fort.
Par Yousra Siagh
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