mardi 7 octobre 2014


Le télétravail : une arme contre la congestion routière – un défi pour les salaries.

Un exemple d’un marché de travail, qui a changé depuis les années 1980 et change encore presque tous les jours est le travail à domicile, aussi nommé télétravail. Dans la Presse du 6 octobre 2014, on peut lire un article sur le télétravail. Le point de départ est les nombreux travaux routiers de Montréal qui augmenteraient chaque jour le temps en route entre la maison et le lieu de travail des milliers des gens.

L’article nous raconte que deux entreprises ont pris le devant. Une des deux fermera la boite pour la durée et les employés vont rester à la maison pendant les horaires où ils seraient habituellement sur place pour faire leurs tâches. Le propriétaire d’une agence à acheter un duplex à côté de chez lui pour recevoir ses clients pour éviter d’aller au centre de Montréal.

Parmi les nombreux avantages, que nous décrit la journaliste de la Presse. Une diminution d’émissions de gaz qui mènent aux changements climatiques de 20 % par jour pour chaque voiture qui n’est pas sortie du garage, selon le porte-parole de Greenpeace. Une réduction de pression sur les systèmes de transport collectif et de route et mentionnée à ce propos.

Une spécialiste sur le télétravail constate que dans une société de services 40 % ou même 50 % « d’individus peuvent travailler à domicile sur une base occasionnelle. » Ceci correspond bien avec les besoins de la communauté d’affaires, nous explique le ministre de Transport. Des pourcentages nous montrent qu’il y a des possibilités pour augmenter le taux des gens qui travaillent à distance dans la province de Québec. Un taux de 9 %.

Dernièrement, un sondage nous montre que le télétravail permet aux personnels un meilleur équilibre travail-famille, que les employeurs disent que leurs employés sont plus heureux et qu’il est important dans le choix d’un nouvel emploi. Vu que la répartition du télétravail est minuscule cela ne nous dit pas beaucoup.

 Les pays scandinaves ont des taux bien plus élevés que celui de Québec. Au Danemark, le pourcentage d’entreprises privées les plus grandes qui offrent le travail à domicile est à 95 %, pour celles d’une taille moyenne c’est 81 % et pour les plus petites affaires c’est 46 %. Ces chiffres sont d’un article danois de 2008. On a, donc, déjà pas mal d’expériences sur le terrain de travail à distance.

Il est vrai qu’il y a des avantages liés à cette façon de travailler. La flexibilité pour les employés est un bon exemple. Elle bénéficie, sans doute, de l’équilibre travail-famille, au moins jusqu’à un certain point.

Quand on reste à la maison pour faire ses tâches de travail les limites vers la vie privée deviennent plus floues. Et ce n’est que le fait que l’on est chez soi, on risque d’être toujours en ligne, d'être toujours disponibles aux clients et aux patrons, même en vacances. Le temps de repos diminue.

La liberté est belle, mais on laisse la responsabilité de la planification aux individus et on n’a plus d’excuses pour ne pas réussir à faire ce que l’on est demandées. On reconnait la pensée néo-libérale qui glorifie la liberté de l’individu, et les entreprises y voient une façon d’augmenter les heures efficaces et même les heures de travail pour leurs employés.

On oublie, cependant, que ce n’est pas toujours pour la joie que travaille l’homme ou femme libre, mais par contre parce qu’ils se sentent forcés peut-être par un emploi précaire. Le télétravail peut alors mener à un déséquilibre dans la vie privée qui par conséquent emporte le stress et une mauvaise santé, ce qui couterait cher à la société.

C’est sûr que pour la plupart du monde, cette façon de mener sa vie présente une majorité des avantages, mais il faut se rendre compte que le travail domicilie peut-être un défi insurmontable pour les salariés. Le ministre de transport est d’avis que : « On ne peut pas adapter le télétravail à tout le monde. » On pourrait aussi dire que tout le monde ne peut pas s’adapter au télétravail.

 

 

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