Le télétravail :
une arme contre la congestion routière – un défi pour les salaries.
Un exemple d’un
marché de travail, qui a changé depuis les années 1980 et change encore
presque tous les jours est le travail à domicile, aussi nommé télétravail. Dans
la Presse du 6 octobre 2014, on peut lire un article sur le télétravail.
Le point de départ est les nombreux travaux routiers de Montréal qui augmenteraient
chaque jour le temps en route entre la maison et le lieu de travail des
milliers des gens.
L’article nous
raconte que deux entreprises ont pris le devant. Une des deux fermera la boite pour
la durée et les employés vont rester à la maison pendant les horaires où ils
seraient habituellement sur place pour faire leurs tâches. Le propriétaire
d’une agence à acheter un duplex à côté de chez lui pour recevoir ses clients
pour éviter d’aller au centre de Montréal.
Parmi les
nombreux avantages, que nous décrit la journaliste de la Presse. Une diminution
d’émissions de gaz qui mènent aux changements climatiques de 20 % par jour
pour chaque voiture qui n’est pas sortie du garage, selon le porte-parole de
Greenpeace. Une réduction de pression sur les systèmes de transport collectif
et de route et mentionnée à ce propos.
Une spécialiste
sur le télétravail constate que dans une société de services 40 % ou même
50 % « d’individus peuvent travailler à domicile sur une base
occasionnelle. » Ceci correspond bien avec les besoins de la communauté
d’affaires, nous explique le ministre de Transport. Des pourcentages nous
montrent qu’il y a des possibilités pour augmenter le taux des gens qui travaillent
à distance dans la province de Québec. Un taux de 9 %.
Dernièrement, un
sondage nous montre que le télétravail permet aux personnels un meilleur équilibre
travail-famille, que les employeurs disent que leurs employés sont plus heureux
et qu’il est important dans le choix d’un nouvel emploi. Vu que la répartition
du télétravail est minuscule cela ne nous dit pas beaucoup.
Les pays scandinaves ont des taux bien plus élevés
que celui de Québec. Au Danemark, le pourcentage d’entreprises privées les plus
grandes qui offrent le travail à domicile est à 95 %, pour celles d’une
taille moyenne c’est 81 % et pour les plus petites affaires c’est 46 %.
Ces chiffres sont d’un article danois de 2008.
On a, donc, déjà pas mal d’expériences sur le terrain de travail à distance.
Il est vrai qu’il
y a des avantages liés à cette façon de travailler. La flexibilité pour les employés
est un bon exemple. Elle bénéficie, sans doute, de l’équilibre travail-famille,
au moins jusqu’à un certain point.
Quand on reste à
la maison pour faire ses tâches de travail les limites vers la vie privée
deviennent plus floues. Et ce n’est que le fait que l’on est chez soi, on
risque d’être toujours en ligne, d'être toujours disponibles aux clients et aux
patrons, même en vacances. Le temps de repos diminue.
La liberté est
belle, mais on laisse la responsabilité de la planification aux individus et on
n’a plus d’excuses pour ne pas réussir à faire ce que l’on est demandées. On
reconnait la pensée néo-libérale qui glorifie la liberté de l’individu, et les
entreprises y voient une façon d’augmenter les heures efficaces et même les
heures de travail pour leurs employés.
On oublie,
cependant, que ce n’est pas toujours pour la joie que travaille l’homme ou
femme libre, mais par contre parce qu’ils se sentent forcés peut-être par un emploi
précaire. Le télétravail peut alors mener à un déséquilibre dans la vie privée
qui par conséquent emporte le stress et une mauvaise santé, ce qui couterait
cher à la société.
C’est sûr que
pour la plupart du monde, cette façon de mener sa vie présente une majorité des
avantages, mais il faut se rendre compte que le travail domicilie peut-être un
défi insurmontable pour les salariés. Le ministre de transport est d’avis que :
« On ne peut pas adapter le télétravail à tout le monde. » On pourrait
aussi dire que tout le monde ne peut pas s’adapter au télétravail.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire