À
la lecture du 24 h la semaine dernière, j'étais sidère de voir en première
page les méthodes de plus en plus poussées qu'en entreprenait désormais les
partons afin de mieux surveiller leurs employées. On va même d’après un
témoignage a engagé un détective pour surveiller un employé qui se plaignait de
maux de dos afin de surveiller que tout cela était bien vrai. C’est une chose
de surveiller son employé au travail afin de s’assurer qu'il exécute bien ses tâches
bien que je trouve aussi ce denier fait inacceptable du point de vue de liberté individuelle, mais de là
à aller jusqu'à surveiller son employé en dehors du travail et qui plus est
dans sa vie privée alors là c'est de plus en plus effrayant.
Certes,
la concurrence est rude et la situation économique en est la cause. De ce fait nombreuses
entreprises se trouvent sous pression, mais cette pression en réalité c'est les
employés qui la vivent, exigence de productivité de plus en plus élevée,
obligation des résultats, etc. Il reste que certains patrons dérapent
complètement et dérogent aux lois avec l’espionnage, fichage et bien d'autres.
Il
reste que tout est possible aujourd'hui avec l'avancement des nouvelles technologies,
un patron maintenant à la possibilité de mesurer précisément et en temps réel
la productivité de leurs employés, mais travailler dans un climat de méfiance
n'est guère productive. Tout cela montre que l'on n'est pas sorti du
totalitarisme. Le système libéral n'est en fait que la liberté de certains « les
dominant » d'agir à leur guise sur les autres « dominés ».
Comme
je l’ai mentionné plus tôt, non seulement la surveillance des employés fait en
sorte de créer un certain malaise dans l’ambiance au travail, mais brise le
lien qui est à mon avis essentiel entre un employé et son employeur. Cela
portera atteinte à la santé psychique et mentale de l’employé et par conséquent
nuira à son travail.
La surveillance au travail limite nos comportements, l’employé qui est sous
surveillance doit constamment surveiller ses mouvements, car la peur de
commettre une erreur lui pend au nez, on peut en faire une vraie psychose.
L’argument de certains sera de prétendre « n’avoir rien à cacher »,
je
suis tout à fait d’accord avec W. Sofsky que « celui
qui croit qu’il n’a rien à cacher a déjà renoncé à sa liberté ».
Pour
ce qui est du côté juridique, la loi est catégorique sur ce sujet, en effet « L’employeur
est tenu de protéger et de respecter la santé et la personnalité du travailleur
(Art. 328 du code des obligations Co). En se basant sur le point de vue de la loi,
les caméras doivent être conçues et utilisées de sorte à ne pas porter atteinte
à la santé ou à la liberté de mouvement du travailleur (Art. 26 de l’ordonnance 3
relative à la loi sur le travail).
C'est
clair qu’avoir une caméra au-dessus de soi pour travailler met une pression de plus
sur l'employé. Prenons l’exemple que j’ai mentionné un peu plus haut de
l'employeur qui est allé espionner son employé en dehors du travail Ce dernier
voulait vérifier que son employé avait réellement mal au dos, et bien combien
même il aurait réussi à filmer son employé afin de prouver qu’il n’avait pas
l'air de souffrir et bien la preuve serait irrecevable devant un tribunal . Son
employé par la suite pourrait même le poursuivre pour atteinte à la vie privée.
Mais
ce facteur de stress supplémentaire nous le devon en premier aux avancées
technologiques ,c'est par leur intermédiaire que le moindre gadget électronique
est devenu un moyen de surveillance .Dès lors espionner ses employés est
devenue un jeu d’enfant pour les patrons , les cameras se sont peu à peu
introduit dans notre milieu de travail et c'est devenu un outil redoutable pour
les patrons qui utilisent ces moyens afin de recueillir et utiliser des
renseignements personnels comme moyen de pression sur les employés et tout ça
dans le but de satisfaire des besoins liés à l’emploi et d’amélioration de productivité
et afin de s’adapter à une nouvelle économie de marché exigeant toujours plus
de réactivité. Nombreux d’entre nous ont était content et on applaudit l'introduction
des nouvelles technologies et les changements dans l'organisation du travail
jusqu’ à maintenant où on commence peu à peu à s’apercevoir que finalement il
y’a beaucoup de trous noirs. Tous ces nouveaux changements ont engendré la
pression. La pression détériore aujourd'hui les conditions de travail, l'absentéisme
montant en flèche en est bien la preuve.
Par
Lamia Bendris
Je comprends l'inquiétude que peuvent avoir plusieurs, cependant je ne peux m'empêcher de penser qu'il y ait majoritairement que du bon à retenir de cette transformation. Si on peut évidemment se frustrer de la hausse des appareils de vidéosurveillance, il y aurait moyen alors de la rendre passive de sorte qu'elle devienne un outil pour l'employé. Il serait le seul détenteur de cette information et pourrait légalement la prêter à des fins judiciaires ou autre. Enfin, c'est un débat qui ne fait que commencer!
RépondreEffacerPar Steven Patry