lundi 30 septembre 2013

Une autre pression au travail : la surveillance accrue des employé par leurs patron



À la lecture du 24 h la semaine dernière, j'étais sidère de voir en première page les méthodes de plus en plus poussées qu'en entreprenait désormais les partons afin de mieux surveiller leurs employées. On va même d’après un témoignage a engagé un détective pour surveiller un employé qui se plaignait de maux de dos afin de surveiller que tout cela était bien vrai. C’est une chose de surveiller son employé au travail afin de s’assurer qu'il exécute bien ses tâches bien que je trouve aussi ce denier fait inacceptable du  point de vue de liberté individuelle, mais de là à aller jusqu'à surveiller son employé en dehors du travail et qui plus est dans sa vie privée alors là c'est de plus en plus effrayant.

Certes, la concurrence est rude et la situation économique en est la cause. De ce fait nombreuses entreprises se trouvent sous pression, mais cette pression en réalité c'est les employés qui la vivent, exigence de productivité de plus en plus élevée, obligation des résultats, etc. Il reste que certains patrons dérapent complètement et dérogent aux lois avec l’espionnage, fichage et bien d'autres.

Il reste que tout est possible aujourd'hui avec l'avancement des nouvelles technologies, un patron maintenant à la possibilité de mesurer précisément et en temps réel la productivité de leurs employés, mais travailler dans un climat de méfiance n'est guère productive. Tout cela montre que l'on n'est pas sorti du totalitarisme. Le système libéral n'est en fait que la liberté de certains « les dominant » d'agir à leur guise sur les autres « dominés ».

Comme je l’ai mentionné plus tôt, non seulement la surveillance des employés fait en sorte de créer un certain malaise dans l’ambiance au travail, mais brise le lien qui est à mon avis essentiel entre un employé et son employeur. Cela portera atteinte à la santé psychique et mentale de l’employé et par conséquent nuira à son travail.

 

La surveillance au travail limite nos comportements, l’employé qui est sous surveillance doit constamment surveiller ses mouvements, car la peur de commettre une erreur lui pend au nez, on peut en faire une vraie psychose.

L’argument de certains sera de  prétendre « n’avoir rien à cacher », je suis tout à fait d’accord avec W. Sofsky que « celui qui croit qu’il n’a rien à cacher a déjà renoncé à sa liberté ».

Pour ce qui est du côté juridique, la loi est catégorique sur ce sujet, en effet « L’employeur est tenu de protéger et de respecter la santé et la personnalité du travailleur (Art. 328 du code des obligations Co). En se basant sur le point de vue de la loi, les caméras doivent être conçues et utilisées de sorte à ne pas porter atteinte à la santé ou à la liberté de mouvement du travailleur (Art. 26 de l’ordonnance 3 relative à la loi sur le travail).

C'est clair qu’avoir une caméra au-dessus de soi pour travailler met une pression de plus sur l'employé. Prenons l’exemple que j’ai mentionné un peu plus haut de l'employeur qui est allé espionner son employé en dehors du travail Ce dernier voulait vérifier que son employé avait réellement mal au dos, et bien combien même il aurait réussi à filmer son employé afin de prouver qu’il n’avait pas l'air de souffrir et bien la preuve serait irrecevable devant un tribunal . Son employé par la suite pourrait même le poursuivre pour atteinte à la vie privée.

Mais ce facteur de stress supplémentaire nous le devon en premier aux avancées technologiques ,c'est par leur intermédiaire que le moindre gadget électronique est devenu un moyen de surveillance .Dès lors espionner ses employés est devenue un jeu d’enfant pour les patrons , les cameras se sont peu à peu introduit dans notre milieu de travail et c'est devenu un outil redoutable pour les patrons qui utilisent ces moyens afin de recueillir et utiliser des renseignements personnels comme moyen de pression sur les employés et tout ça dans le but de satisfaire des besoins liés à l’emploi et d’amélioration de productivité et afin de s’adapter à une nouvelle économie de marché exigeant toujours plus de réactivité. Nombreux d’entre nous ont était content et on applaudit l'introduction des nouvelles technologies et les changements dans l'organisation du travail jusqu’ à maintenant où on commence peu à peu à s’apercevoir que finalement il y’a beaucoup de trous noirs. Tous ces nouveaux changements ont engendré la pression. La pression détériore aujourd'hui les conditions de travail, l'absentéisme montant en flèche en est bien la preuve.

 


 

Par Lamia Bendris

 

1 commentaire:

  1. Je comprends l'inquiétude que peuvent avoir plusieurs, cependant je ne peux m'empêcher de penser qu'il y ait majoritairement que du bon à retenir de cette transformation. Si on peut évidemment se frustrer de la hausse des appareils de vidéosurveillance, il y aurait moyen alors de la rendre passive de sorte qu'elle devienne un outil pour l'employé. Il serait le seul détenteur de cette information et pourrait légalement la prêter à des fins judiciaires ou autre. Enfin, c'est un débat qui ne fait que commencer!

    Par Steven Patry

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