mercredi 2 décembre 2015

Uber...encore !

Uber est une jeune compagnie qui a repensé le concept du taxi avec l’utilisation du téléphone intelligent. Elle a eu beaucoup d’attention dans la presse récemment. L’entrée d’Uber dans le marché du travail a créé d’énormes tensions avec les entreprises de taxi. Cela se passe partout dans le monde mais dans la capitale de l’Angleterre, avec une aussi grande population, le débat ne cesse de s’agrandir. Les compagnies de taxi se sentent menacés par l’existence d’une nouvelle plateforme qui permet à n’importe qui de devenir conducteur. La démarche pour devenir un conducteur Uber – pas beaucoup plus difficile que tout simplement être propriétaire d’une voiture, un GPS et de payer les assurances - a permis à tout le publique d’embarquer dans ce métier.

On pourrait donc se demande, mais où est le vrai problème ?

Du point de vue du ‘License taxi drivers association’ qui a récemment fait un appel au tribunal sur la décision qui a été prise de légaliser l’utilisation de Uber à Londres, c’est un viol du métier. Cette semaine la plus grande école de taxi qui offre les formations de chauffeur à Londres a fermé ses portes pour deux raisons: le taux des loyers à Londres qui continuent d’augmenter, et deuxièmement, l’arrivée d’Uber dans la métropole. Pour un conducteur qui souhaite travailler dans le monde des ‘black cab’ la formation ‘can take three to four years to learn the 25,000 roads and streets within a six-mile radius of Charing Cross, usually on a motor scooter in all weathers.’ C’est donc un engagement aussi long qu’une licence universitaire pour être considérée apte dans le monde des taxis licenciés. Si nous comparons cela aux trois jours d’Uber (ceci est le temps de délai pour l’inscription), il y a une différence de 1457 jours entre les deux temps de licenciement.

Que peut être la différence entre la qualité du service s’il y a une telle différence entre le temps d’apprentissage ? Et bien j’ai un exemple d’une expérience quasi-personnelle. Un ami avait besoin d’arriver à Kings Cross St Pancras dans le centre de Londres pour prendre son train. Il a commandé un Uber pas très loin de sa destination, et connaissant assez bien les quartiers lui-même, à demander au chauffeur pourquoi il se dirigeait vers le sud quand il fallait partir an nord. Le chauffeur a répondu que c’était un raccourci et qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Le chauffeur a fini par tellement se tromper qu’il a déposé mon ami a une station de métro dans le sud de Londres en lui disant qu’il risquait d’y arriver plus vite en métro vu les embouteillages (et le fait qu’il s’été complètement trompé de direction.) Il a fini par rater son train, et a dû repayer son billet. Uber n’était donc pas moins cher qu’un ‘black cab’.

La différence est donc que le risque d’une telle situation est beaucoup moins fort avec un conducteur qui a passé quatre ans à apprendre toute la carte de Londres. Mais c’est le consommateur qui choisit après tout. Il semblerait que le publique a décider que pour lui, le pourcentage d’argent économisé en prenant le risque d’avoir un conducteur moins apte vaut le taux d’argent économisé. Un service moins compétent est attendu pour mois d’argent. Il y a un marché s’il y a un acheteur, et comme dit l’article dans The Guardian intitulé ‘Uber and Airbnb are leading the future of work,’ ‘Everyone lives by selling something.’

L’article soulève bien le point que nous vivions dans un monde de changement constant. En s’accrochant aux anciennes manières d’opéré dans le business nous n’allons pas découvrir de nouvelles méthodes et de toute façon, comme les business qui ont résisté l’usage d’internet dans un premier temps, le monde va changer même si on est contre. L’article propose donc de revoir les modes de fonctions. Il suggère qu’il est possible que, comme dans l’exemple donné sur les defauts d’Uber, il reste de la place pour que les deux services existence en parallèles car en soi ils n’offrent pas vraiment la même chose. Les grandes marques de vêtements existent encore en parallèle de Primark. Amazon était (mais reste quand même) une grande menace envers les magasins vendant les mêmes bien commerciaux, mais certains ont pu s’en sortir en changeant leur mode d’opérations. Oui c’est un marché difficile, c’est un ‘dog eat dog world’ et nous ne souhaitons peut être pas en faire partis (et dans ce cas-là il y a d’autres options) mais que ce soit les taxis ou uber, ceux dont tous deux des business à but lucratif et nous vivons maintenant dans un monde ou la compétition et l’innovation des idées remporte souvent la médaille.

Ce qu’il faut vraiment regarder c’est pourquoi Uber et Airbnb ont eu autant de succès. Apres nos études sur le marché du travail autant, ce n’est pas étonnant de voir que les gens commencent à s’intéresser à des travails ou ils ont au moins la sensation d’être libres dans leur choix. Les patrons ne sont plus des concepts abstraits mais les conducteurs sont libres d’être leur propre chef. Pour ce qu’il en ait d’Airbnb c’est le même raisonnement. Les gens peuvent s’auto diriger, louer ce qui leur appartient en payant une somme a Airbnb qui leur laisse avec l’impression d’être libre. Même si certaines entreprises comme Walmart ont essayé d’intégrer un ressentiment de communautés chez leurs employés aucun système que nous avons pu entrevoir ne fonctionne vraiment très bien. Les gens ont donc décidé d’utiliser des nouvelles entreprises comme Airbnb et Uber qui leur donne plus de liberté en ayant quand même un certain support sans devoir ouvrir leur propre entreprise et d’avoir toutes les démarches qui vont avec.

C’est une nouvelle méthode. Meilleure ou pire ? – Le temps nous le dira sûrement.

Par Lotte Ludekens

http://www.theguardian.com/politics/2015/oct/21/government-protection-of-uber-will-cost-londoners-dear

http://www.theguardian.com/uk-news/2015/nov/02/londons-largest-black-cab-school-to-close-knowledge-point-rising-rent-uber

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