Uber est une jeune compagnie qui a repensé le
concept du taxi avec l’utilisation du téléphone intelligent. Elle a eu beaucoup
d’attention dans la presse récemment. L’entrée d’Uber dans le marché du travail
a créé d’énormes tensions avec les entreprises de taxi. Cela se passe partout
dans le monde mais dans la capitale de l’Angleterre, avec une aussi grande
population, le débat ne cesse de s’agrandir. Les compagnies de taxi se sentent menacés
par l’existence d’une nouvelle plateforme qui permet à n’importe qui de devenir
conducteur. La démarche pour devenir un conducteur Uber – pas beaucoup plus
difficile que tout simplement être propriétaire d’une voiture, un GPS et de
payer les assurances - a permis à tout le publique d’embarquer dans ce métier.
On pourrait donc se demande, mais où est le
vrai problème ?
Du point de vue du ‘License taxi drivers
association’ qui a récemment fait un appel au tribunal sur la décision qui a
été prise de légaliser l’utilisation de Uber à Londres, c’est un viol du métier. Cette semaine la plus
grande école de taxi qui offre les formations de chauffeur à Londres a fermé
ses portes pour deux raisons: le taux des loyers à Londres qui continuent
d’augmenter, et deuxièmement, l’arrivée d’Uber dans la métropole. Pour un conducteur qui souhaite travailler
dans le monde des ‘black cab’ la formation ‘can
take three to four years to learn the 25,000 roads and streets within a
six-mile radius of Charing Cross, usually on a motor scooter in all weathers.’ C’est donc un engagement aussi long qu’une licence
universitaire pour être considérée apte dans le monde des taxis licenciés. Si
nous comparons cela aux trois jours d’Uber (ceci est le temps de délai pour
l’inscription), il y a une différence de 1457 jours entre les deux temps de
licenciement.
Que peut être la différence
entre la qualité du service s’il y a une telle différence entre le temps
d’apprentissage ? Et bien j’ai un exemple d’une expérience
quasi-personnelle. Un ami avait besoin d’arriver à Kings Cross St Pancras dans
le centre de Londres pour prendre son train. Il a commandé un Uber pas très
loin de sa destination, et connaissant assez bien les quartiers lui-même, à
demander au chauffeur pourquoi il se dirigeait vers le sud quand il fallait
partir an nord. Le chauffeur a répondu que c’était un raccourci et qu’il
n’avait pas à s’inquiéter. Le chauffeur a fini par tellement se tromper qu’il a déposé mon ami a une station
de métro dans le sud de Londres en lui disant qu’il risquait d’y arriver plus
vite en métro vu les embouteillages (et le fait qu’il s’été complètement trompé de direction.) Il a fini par rater son train, et a dû
repayer son billet. Uber n’était donc pas moins cher qu’un ‘black cab’.
La différence est
donc que le risque d’une telle situation est beaucoup moins fort avec un
conducteur qui a passé quatre ans à apprendre toute la carte de Londres. Mais
c’est le consommateur qui choisit après tout. Il semblerait que le publique a
décider que pour lui, le pourcentage d’argent économisé en prenant le risque
d’avoir un conducteur moins apte vaut le taux d’argent économisé. Un service
moins compétent est attendu pour mois d’argent. Il y a un marché s’il y a un
acheteur, et comme dit l’article dans The Guardian intitulé ‘Uber and Airbnb
are leading the future of work,’ ‘Everyone lives by selling something.’
L’article soulève
bien le point que nous vivions dans un monde de changement constant. En
s’accrochant aux anciennes manières d’opéré dans le business nous n’allons pas découvrir
de nouvelles méthodes et de toute façon, comme les business qui ont résisté l’usage d’internet dans un premier
temps, le monde va changer même si on est contre. L’article propose donc de
revoir les modes de fonctions. Il suggère qu’il est possible que, comme dans
l’exemple donné sur les defauts d’Uber,
il reste de la place pour que les deux services existence en parallèles car en
soi ils n’offrent pas vraiment la même chose. Les grandes marques de vêtements
existent encore en parallèle de Primark. Amazon était (mais reste quand même)
une grande menace envers les magasins vendant les mêmes bien commerciaux, mais
certains ont pu s’en sortir en changeant leur mode d’opérations. Oui c’est un marché
difficile, c’est un ‘dog eat dog world’ et nous ne souhaitons peut être pas en
faire partis (et dans ce cas-là il y a d’autres options) mais que ce soit les
taxis ou uber, ceux dont tous deux des business à but lucratif et nous vivons
maintenant dans un monde ou la compétition et l’innovation des idées remporte
souvent la médaille.
Ce qu’il faut
vraiment regarder c’est pourquoi Uber et Airbnb ont eu autant de succès. Apres
nos études sur le marché du travail autant, ce n’est pas étonnant de voir que
les gens commencent à s’intéresser à des travails ou ils ont au moins la
sensation d’être libres dans leur choix. Les patrons ne sont plus des concepts
abstraits mais les conducteurs sont libres d’être leur propre chef. Pour ce
qu’il en ait d’Airbnb c’est le même raisonnement. Les gens peuvent s’auto
diriger, louer ce qui leur appartient en payant une somme a Airbnb qui leur
laisse avec l’impression d’être libre.
Même si certaines entreprises comme Walmart ont essayé d’intégrer un ressentiment
de communautés chez leurs employés aucun système que nous avons pu entrevoir ne
fonctionne vraiment très bien. Les gens ont donc décidé d’utiliser des
nouvelles entreprises comme Airbnb et Uber qui leur donne plus de liberté en
ayant quand même un certain support sans devoir ouvrir leur propre entreprise
et d’avoir toutes les démarches qui vont avec.
C’est une nouvelle méthode.
Meilleure ou pire ? – Le temps nous le dira sûrement.
Par Lotte Ludekens
http://www.theguardian.com/politics/2015/oct/21/government-protection-of-uber-will-cost-londoners-dear
http://www.theguardian.com/uk-news/2015/nov/02/londons-largest-black-cab-school-to-close-knowledge-point-rising-rent-uber
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