Il devient de plus en plus à la mode pour les
jeunes de voyager pendant leurs études, soit pour des vacances, des voyages
humanitaires ou des études à l’étranger. En conséquent, l’industrie du tourisme
est en grande croissance. L’article Le tourisme reprend des couleurs au Maroc
explique en fait qu’il a eu une augmentation dans le nombre de touristes au
Maroc en 2017. En fait, il explique les avantages de ce dernier en mentionnant
que le tourisme est le « deuxième employeur du Maroc » et qu’il représente « 10%
de la richesse nationale » ce qui fait que c’est un « secteur clé de l’économie
». L’article mentionne que l’objectif est d’avoir plus de 20 millions de
visiteurs en 2020.[1] En
fait, le tourisme représente 7% de l'emploi mondial selon l’article « emploi décent
et tourisme durable : la situation de l’hôtellerie à Marrakech ». De plus, il
mentionne que les 854 000 employer produit par le tourisme au Maroc représente
environ 8% de la population active et World Travel & Tourism Council (WTTC)
voit ce nombre monté jusqu’à 2,35 millions d’employés en 2022.[2]
Le Maroc a été très présent dans les luttes
pour l’égalité et les bonnes conditions de travails. En fait, ce pays a ratifié
« les conventions internationales » qui était associé aux « droits fondamentaux
des travailleurs » trouver dans « le code du travail de 2004 ». De plus il a
créé une « charte de responsabilité sociale [qui nomme] neuf axes fondés sur le
respect des droits humains ». Ces luttes pour les bonnes conditions de travail
font que « les jeunes générations sont plus exigeantes » face à ces dernier et
coupler avec la montée des touristes, donc en conséquences des hôtels, ils
peuvent se le permettre car « l’offre d’emploi est aujourd’hui supérieure à la
demande » c’est-à-dire qu’il y a plus de postes à combler dans les divers
hôtels que de gens intéressés par ces derniers. Ceci s’explique de plusieurs
manières, dont un, le salaire qui ne sont pas « décents », soit qu’ils ne
permettent pas à l’individu de se payer les besoins essentiels pour sa famille
comme le logement, l’alimentation, la santé et la scolarisation. De plus, les
personnes qui travaillent dans l’hébergement se font payer moins que ceux qui
travaillent en restauration. Aussi, dans plusieurs cas, l’ancienneté n’est pas
synonyme de plus grand paies et dans certains cas, plus le nombre d’années dans
un même hôtel est grand, moins ton salaire est grand comparé aux nouveaux. Les
employés ne veulent donc pas travailler au sein d’un même hôtel trop longtemps.
»[3]
Les jeunes se trouvent dans la théorie « évolutionniste » soit qu’ils cherchent
toujours à améliorer leurs situations.[4]
Un autre aspect qui est traité dans le texte
est la question du tourisme durable, soit d’encourage les personnes pauvres à
s’impliquer dans l’industrie du tourisme comme employer ou fournisseurs, ainsi
que les aider à devenir « créateurs et gestionnaires de petites, moyennes ou
micro entreprise touristique. Cela permettra aux gens d’améliorer leurs
conditions de vie, mais aussi à contribuer à l’économie de leur pays.[5]
Un exemple de personnes qui ont vu les opportunités d’exploitation du tourisme
est les indigènes de la ville d’Otavalo en Équateur. Selon l’article : « Being
discovered : A blessing to Local Identities? » les indigènes sont « parmi les
individus les plus riches de la vallée d’Otavalo. » Ils ont vu que les
voyageurs s’intéressaient vraiment à leurs cultures et leurs objets
authentiques, donc ils ont décidé de les vendre. En conséquence, une culture
qui aurait pu disparaitre est restée plus ou moins intacte grâce au tourisme.
Non seulement la présence des étrangers a créé des emplois, mais a aussi permis
la conservation d’une culture ancienne. Par contre « what escapes tourist
interest may get lost ». En d’autres mots, tout ce qui fait partie de leurs cultures
et n’intéresse pas les consommateurs risque d’être oubliés à travers l’histoire
car la culture est maintenue à des fins économiques.[6]
Cette idée rapporte à l’idée que « le travail rend libre »[7].
En effet, sans la découverte des travails issus du tourisme, la communauté
Otavalo aura été obligée de se conformer à la société moderne afin de subvenir
à leurs besoins et donc perdre leur culture.
Le tourisme créé plusieurs emploient, et
puisqu’il y a plus d’offre que de demande, ces travails semblent être
accessibles à tous. Par contre il y a la question de salaires décents. De plus,
le tourisme est saisonnier, il y a des moments de l’année où il y a moins, même
aucun voyageur. En conséquent, le travail est très précaire et instable. Ce
dernier est surtout juste de ces temps-ci où les catastrophes naturelles
dévastent les pays comme le Cuba qui dépend beaucoup sur le tourisme. Ce pays
va potentiellement perdre tout profits sur les réparations et les gens qui
annulent leurs voyages par précaution.
Mylène Armstrong
[1] Agence
France-Presse, « Le tourisme reprend des couleurs au Maroc », La Press, 19 septembre 2017, En ligne au
:
<http://www.lapresse.ca/voyage/nouvelles/201709/19/01-5134650-le-tourisme-reprend-des-couleurs-au-maroc.php>,
consulté le 20 septembre 2017.
[2] Ibourk, A. El Alaoui El Wahidi, A.,
« Emploi décent et tourisme durable : La situation de l’hôtellerie à
Marrakech », Téoros. Revue de
recherche en tourisme, vol. 33, n0 1, 2014, p.109-118.
[4] Noiseux, Y. 18 septembre 2017. « Révolution industrielle et essor du « rapport salarial
» ; le taylorisme et ses prolongements ». Cours Sociologie du Travail. Lieu :
Université.
[5] Ibourk, A. El Alaoui El Wahidi, A.,
« Emploi décent et tourisme durable : La situation de l’hôtellerie à
Marrakech », Téoros. Revue de
recherche en tourisme, vol. 33, n0 1, 2014, p.109-118.
[6] Van Rekom, J. Go, f. « Being
discovered : A blessing to Local Identities? » Annals of Tourism Research, vol. 33, n0 3, 2006,
p.767-784.
[7] Noiseux, Y. 18 septembre 2017. « Révolution industrielle et essor du « rapport
salarial » ; le taylorisme et ses prolongements ». Cours Sociologie du Travail. Lieu :
Université.
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