Dans cet article
tiré de l’agence médiatique, The Guardian,
nous trouvons un aperçu des conditions de travail, dans les usines de Foxconn,
en Chine, l’entreprise chargée du rassemblement des produits d’Apple, la géante
corporative technologique des États-Unis. À l’intérieur de ces établissements,
les travailleurs sont chargés d’assembler les dernières innovations d’Apple,
comme l’iPhone, Mac et iPad. Malheureusement, l’employeur offre, en retour, aux
employés des rémunérations pitoyables, des conditions de travail inhumaines et
des conditions de vie misérables. D’ailleurs, Foxconn a été sous l’eau chaude
depuis quelques années, à cause des suicides, liés aux conditions de travail
misérables, et des nouvelles détaillées sur les conditions dans leurs «
factories » en Chine. Après le compte final, plus d'une dizaine de suicides se
sont passés dans les ateliers de Foxconn. Ces tragédies ont poussé les autres
ouvriers à demander de meilleures conditions, pour éviter d'autres scandales.
Par exemple, en 2012, 150 employés ont menacé de sauter d’un immeuble, s’ils
n’avaient pas de meilleures de conditions de travail (salaire) et de conditions
de vie. Le groupe performera le même acte en 2016, pour améliorer leurs conditions.[1]
Pour cet article, le rédacteur décrit la
situation des ouvriers de Foxconn, dans leur plus grosse usine du pays, à Longhua.
Nous sommes présentés à plusieurs témoignages des travaillants de l’entreprise,
notamment Xu, une employée. Nous apprenons, d'après les descriptions des interviewés,
que les employés travaillent dans des conditions pitoyables. Ces derniers et
dernières gagnent à peine quelques dollars américains, par heure, malgré les 12
longues heures de travail, à chaque jour, et les dangers des lieux de travail.
De plus, ils sont plusieurs à vivre dans les habitations de l'entreprise,
encombrer dans de petites pièces. Parfois, d'après une ouvrière, il est même
possible qu'il y ait plus d'une dizaine de travailleurs dans une chambre!
Au courant de l’éditorial, l’auteur
passe à travers tous les pavillons, de l'usine de Foxconn, pour observer et
analyser les états des lieux. Dans la description des lieux, nous sommes
exposés à diverses infractions, surtout de la négligence, au niveau de la
sécurité des employés, dans un lieu de travail, avec les supports de l'usine
qui commençaient à rouer ou à décomposer, puis les ouvriers peuvent entrer en
contact avec des produits chimiques dangereux. Cependant, Brian Merchant,
l’auteur, de cet écrit, admet que l’usine n’était pas comme les stéréotypes des
usines à l'étranger, car elle n’avait pas l’image typique des usines à faibles rémunérations.
Aussi, il n'y avait pas des enfants qui travaillaient dans l'usine (Au moins!).
Néanmoins, Merchant persiste à dénoncer l'endroit, où les photos ne monteraient
aucune personne joyeuse sur les lieux. Il n'y avait même pas un simple sourire.
Enfin, pour terminer, nous sommes laissés avec une citation qui décrit
parfaitement la situation du « sweatshop », à Longhua, « Ce n’est pas une bonne
place pour les êtres humains. »
Suite à cette lecture, je me suis posé
la question suivante. Qu'est-ce que le travail représente pour ces employés
exploités dans l'usine de Foxconn ? Il est vrai qu'il s'agit d'un moyen pour
subventionner les besoins des ouvriers, mais ces derniers sont exploités pour
les profits massifs, d'une géante corporation, et pour les plaisirs personnels
des consommateurs. En plus, les rémunérations sont trop faibles pour supporter
les besoins d'une famille. De fait, il est possible de comparer le travail des
travailleurs, dans les « ateliers de misère », comme une essence à l'humain, à
cause de la dépendance pour survivre. Parallèlement, je dirais que les ouvriers
de Foxconn ressemblent énormément au prolétariat, de l'époque industrielle, durant
les années 1800-1900, car ils travaillent de longues heures quotidiennement,
ils sont souvent exploités, ils sont remplaçables et ils gagnent un salaire en
bas du seuil de pauvreté. [2]En
plus, ils produisent des produits d'Apple, qui coûtent très cher, alors que les
ouvriers ne gagnent rien. De plus, avec les protestations des ouvriers et les
menaces de suicides, il est facile de les associer à des actes de résistance
envers leurs exploiteurs, un peu comme la résistance des prolétaires envers la
bourgeoisie.
Toutefois, cette pratique de travail
dure depuis plusieurs années, malgré la frustration des ouvriers exploités et
les critiques mondiales, puis elle continuera à exister jusqu'à ce que le
gouvernement impose des sanctions. Depuis le début des années 2000, la Chine,
où l'article a eu lieu, crée ces ateliers d'exploitations (sweatshops), qui exploitent
les ouvriers, en refusant de leur donner des conditions raisonnables de travail
et de vie. Parfois, les ouvriers n'atteignaient pas 1$ ou 2$ USD par heure[3]. De
plus, certaines entreprises éviteront d'offrir de meilleures conditions, car
elles peuvent remplacer tous leurs ouvriers pour des machines. Par ailleurs,
Foxconn fait partie de ces compagnies, qui tenteront d'automatiser la totalité
de leurs productions. Cette dernière a déjà remplacé 60 000 employés pour des
robots, puis elle compte automatiser 30% de leurs usines, d'ici 2020. [4]À
la fin, le travail des ouvriers des ateliers de misère représente uniquement un
facteur de production aux yeux de ces multinationales, qui profitent sur le dos
des travailleurs, en négligeant leurs droits et leurs conditions.
Au final, les ouvriers exploités voient
le travail comme une nécessité pour leurs besoins et les multinationales
considèrent un emploi comme un facteur production. Il m'y est personnellement
impossible de comprendre la situation de ces employés exploités, puisque je
n'ai jamais vécu une telle injustice. Cependant, je crois qu'il est nécessaire
de sensibiliser les lecteurs, que ce type de travail existe toujours en 2017,
dans le but de combattre collectivement ces compagnies qui négligent des droits
individuels et des conditions de vie. Ensemble, il est possible de changer le
monde.
Michael Cheng
SOL2015
[1] MERCHANT, Brian. « Life and
death in Apple's forbidden city ». The Guardian. 18 juin 2017. En ligne : https://www.theguardian.com/technology/2017/jun/18/foxconn-life-death-forbidden-city-longhua-suicide-apple-iphone-brian-merchant-one-device-extract#img-2.
Consulté le 20 septembre 2017.
[2]
NOISEUX, Yanick. 18 septembre
2017. « Cours 2 : l'évolution industrielle et essor du « rapport salarial » ; le
taylorisme et ses prolongements ». Sociologie du Travail. Université de Montréal.
[3]
POWELL, Benjamin et SKARBEK, David B. « Sweatshops and Third World Living
Standards: Are the Jobs Worth the Sweat? ». Independent institute. 27
septembre 2004. En ligne : http://www.independent.org/publications/article.asp?id=1369
Consulté le 20 septembre 2017.
[4] STATT, Nick. « iPhone manufacturer Foxconn plans to replace almost every
human worker with robots ». The Verge. 30 décembre 2016. En ligne : https://www.theverge.com/2016/12/30/14128870/foxconn-robots-automation-apple-iphone-china-manufacturing.
Consulté le 21 septembre 2017
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