Dans cet
article tiré de L’express emploi,
nous avons un aperçu de différents types de situations auquel font face les
individus immigrants dans des pays étrangers notamment s’ils sont des individus
de couleurs. Être immigrant dans un pays étranger est déjà très difficile
compte tenu des barrières culturelles auxquelles ils doivent faire face, mais
la différence de couleur de peau rend l’intégration encore plus difficile. Surtout
lorsque ceux-ci recherchent un emploi, ils font face à différentes barrières à
l’emploi tels que la langue, le racisme, de la discrimination directe et
indirecte et une grande difficulté à faire reconnaitre leurs qualifications.
Dans l’article on présente des témoignages de personnes ayant subi des
discriminations bien que celle-ci ne soit pas toujours directe. En effet à
certains moments on ne peut pas parler de racisme mais d’une préférence pour
l’identique. Mais d’autre voient leur cv rejeter à cause de leur couleur de peu
ou de leurs origines. Et après tout cela il y’a aussi le problème de la
reconnaissance des diplômes ; comme il est dit dans l’article : « tous les candidats
portant des noms à consonance étrangère sont éliminés. Sauf un, surdiplômé,
dont le parcours brillantissime parvient à faire oublier les origines
africaines. ». Même en réussissant à obtenir un emploi un immigrant doit
montrer des capacités supérieures à celles des autres pour que l’on ne s’arrête
pas juste à ces origines étrangères et sa couleur de peau.
De nombreuse
associations antiracisme ont vu le jour pour lutter contre la discrimination
raciale ainsi que des politiques contre la discrimination au travail, au Canada
par exemple on demande de ne pas mettre de photo sur le cv et la demande
d’emploi mais de nombreuses entreprises arrivent encore à rejeter les
candidatures d’immigrant.
D’autres entreprises ont adopté ces politiques anti
discrimination : « Chez McDonald's, par exemple, on affiche sans
détour une politique de recrutement non discriminatoire. Ne serait-ce que parce
qu'on tient à ce que les employés ressemblent à la clientèle : « notre
intégration dans les quartiers passe par un recrutement local », explique
Véronique Bobin, manager des ressources humaines, qui assure que, « dans la
tradition américaine, si on a des aptitudes, peu importent les
origines». »
Mais cela ne
suffit pas nécessairement, en effet les employés immigrant peuvent subir des
« pressions » de la part de leur collègue, vis-à-vis de leur
comportement : « Même lorsqu'ils sont engagés, bien des immigrés restent
souvent sous pression. Victimes, comme Farid Benzaï, de mauvais jeux de mots :
téléacteur chez un câblo-opérateur, il est systématiquement baptisé «Banzaï!»
par sa chef d'équipe. C'est drôle au début, mais la répétition mine le moral. ».
Même si on est admis dans l’emploi, la différence n’est pas forcément acceptée
par les autres. Tout cela pousse les immigrants vers des emplois tels qu’agent
d’entretien ou de sécurité qui ne correspondent pas à la vraie valeur de leur
diplôme. Parfois ils doivent accepter des emplois dans des domaines très peu
rémunéré ou alors très dangereux, des emplois longs et pénibles et dans
lesquels il peut y avoir de nombreux accidents.
Dans tout
cela le racisme reste le principal problème auquel sont exposé les travailleurs
immigrants. La peur de l’inconnu, la préférence pour l’identique, tout cela
peut engendre le racisme et celui-ci peut prendre de nombreuse forme et les
travailleurs immigrants doivent en s’adaptant à leur nouveau milieu de vie
faire face à toutes ces formes de racisme. Tout de même avec la mondialisation
de nombreux secteurs de l’emploi sont plus diversifié dans le choix de leurs
employés et ne mette aucune barrière dans leur sélection.
Par Njiki Kinkela Rossi
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