La
place de la femme sur le marché du travail est un sujet d’actualité depuis des
décennies et celle-ci constitue les piliers du mouvement féministe. De nos
jours, on remarque une présence considérable de la femme sur le marché du
travail tant dans les pays développés que dans ceux en voie de développement.
D’ailleurs, à l’université, elles sont en majorité. Toutefois, dans les études
supérieures, la maîtrise et le doctorat, on y retrouve de plus en plus d’hommes
que de femmes[1].
Ces dernières n’avancent pas dans leurs études, car il semblerait qu’elles se retrouvent
encore attachées à la vision des femmes traditionnelles (épouses et mères).
Mais cela n’empêche pas qu’elles soient très présentes sur le marché du travail.
À cet effet, il est incontestable que la condition de la femme s’est améliorée
au cours des années. Dans son extrait[2],
Hirata se questionne sur la place de la femme dans la transformation du
travail. Elle parvient à réaliser qu’il existe un effet paradoxal dans la
présence de la femme sur le marché du travail. En effet, la mondialisation
offre de plus en plus d’emplois aux femmes, toutefois elles doivent travailler
dans des conditions précaires. Elle explique que les femmes travaillent deux
fois plus que les hommes à cause de la naturalisation des compétences féminines;
au sens que les femmes qui occupent déjà un emploi salarié doivent d’autant
plus passer des heures à faire des travaux domestiques et à s’occuper des
enfants. Ensuite, dans le travail salarié, il existe une division sexiste du
travail et une inégalité salariale. À titre d’exemple, en France, le revenu
salarial des femmes est en moyen 24% inférieur à celui des hommes. De plus,
chez les titulaires d’un même diplôme, le salaire moyen annuel des femmes
s’élève à 34 000 euros, contre 41 000 euros chez les hommes[3]. Ensuite, il existe un
plafond de verre qui empêche les femmes d’accéder à certains postes supérieurs.
Les femmes représentent seulement 38.8% d’élus de l’Assemblée nationale, ce qui
est un record dans l’histoire du Palais-Bourdon3. En outre, les États-Unis
sont l’un des pays qui ne cachent pas la situation défavorable dans laquelle se
trouvent les femmes. Le président américain, Donald Trump, fait susciter le
débat sur la question du droit à la santé lorsqu’il annule l’obligation de
remboursement de la contraception par les employeurs[4]. Cette nouvelle décision
prise par l’administration Trump nie l’accès à 62.4 millions de femmes à la
contraception; ce qui est une attaque directe aux droits des femmes. Sur ce, il
faut que les femmes continuent à lutter pour faire respecter normalement leurs
droits, notamment sur le marché du travail. Au regard des droits humains, la
femme est égale à l’homme; il n’existe aucune loi qui dise le contraire.
Cependant, dans la réalité, ce n’est pas le cas. En général, les femmes se
retrouvent avec des postes moins valorisés, des charges de travail plus
exigeantes et des salaires moins élevés. En guise de conclusion, il est à remarquer
qu’il existe une hypocrisie qui sous-entend l’égalité des sexes sur le marché
du travail.
[1] Noiseux,
Y. (2017) SOL 2015 : notes du cours 8 [Présentation PowerPoint]. Repéré dans
l'environnement StudiUM: https://studium.umontreal.ca/
[2] Hirata,
Helena. 2003. « Pour qui sonne le glas? Mondialisation et division sexuelle du
travail », dans J. Bisilliat (dir.), Regard des femmes sur la globalisation,
Karthala, Paris. Pp. 11-26.
[3] Le
Monde. (2017). La France « toujours à la pointe du féminisme » ?
Pas vraiment. Récupéré le 02 Décembre 2017 de http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/11/27/la-france-toujours-a-la-pointe-du-feminisme-pas-vraiment_5221164_4355770.html?xtmc=france&xtcr=4
[4] Le
Monde. (2017). Contraception : Trump
annule l’obligation de remboursement de la contraception par les employeurs.
Récupéré le 02 Décembre 2017 de http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/10/06/contraception-trump-annule-l-obligation-de-remboursement-de-la-contraception-par-les-employeurs_5197516_3222.html
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