Dans
l’article « six secrets to surviving on little or no sleep » l’auteur nous parle des secrets pour survivre sans sommeil
dont il s’est servi pendant une époque où il a du travailler soit comme employé
dans un bureau soit comme indépendant. Le texte s’adresse aux indépendants qui
viennent de commencer leur entreprise et s’inscrit donc dans le genre de
colonne de conseils.
Pour ce blogue, il ne s’agira pas d’un intérêt vers le sujet
de sommeil et non pas des conseils que nous donne l’auteur. Pour les nouveaux
indépendants, l’insomnie est très connue et même attendue. On n’est pas propre
indépendant si l’on n’a vécu quelques années comme ça. Il faut s’y mettre. Même
si ce serait intéressant de mettre en question le besoin de travailler au point
d’épuisement pour les indépendants afin de pénétrer leur marché choisi et voir
les causes qui les empêchent d’y accéder plus facilement, je laisserai cela pour
ceux qui s’en connaissent mieux. Les associations que l’article m’emporte
seront le sujet de ce blogue. Les conseils donnés seraient utilisables pour les
employés aussi.
D’abord je dois vous informer que je parle du point de
vue danois et alors je fais d’abord une petite excursion pour vous donner le
contexte. La façon dont nous (les Danois) pensons à et dont nous parlons de
travail a beaucoup changé ces dernières années. On parle de plus en plus de
l’état de la concurrence (un concept conçu par un professeur de commerce et
politique pour expliquer ce qui se passe, mais qui a été vite adapté par le
gouvernement présent social-démocrate pour légitimer sa politique économique)[1]
et de comment préparer l’état de providence à survivre à la concurrence avec
des pays comme la Chine. Après la crise économique mondiale, le Danemark comme
la majorité de l’Union européenne ont choisi comme solution un resserrement des
politiques financières et par conséquent des coupes dans les prestations d’aide
sociale, mais surtout dans les allocations de chômage. Cela est fait pour
donner aux chômeurs une incitation à chercher du travail et en même temps pour
répondre à la demande de travailleurs prévue lorsque la crise s’apaise. L’idée
de l’état de concurrence nous a rendus capables de parler de ces changements et
d’identifier les tendances sur le marché du travail.
Pour retourner vers l’article. Au Danemark, on a
officiellement une semaine de travail de 37 heures, qui paraît ne pas être beaucoup
pour certaines et certains d’entre vous. Mais en effet il n’y pas beaucoup qui
ne travaille que 37 heures et vu la crise et subséquemment le nombre des
travailleurs virés ce qui restent doivent travailler encore plus pour faire les
mêmes tâches qu’auparavant. Le gouvernement aurait voulu faire les partenaires
sociaux augmenter les heures de travail sans succès, ce que l’on peut attribuer
au manque des structures qui peuvent soutenir les familles dans leur vie
quotidienne. Les crèches ferments tôt, etc. Une grande partie des travailleurs
en col blanc ont la possibilité de travailler de chez eux, ce qui les aide à
joindre les deux bouts, mais on voit de plus en plus que ça les travailler
encore plus et le temps libre s’efface dans les courriels et les coups de
téléphone des collègues et des patrons.
Le temps passé à
travailler ou de prendre soin de
votre famille doit être consacré à la consommation. Le gouvernement l’exige pour stimuler la reprise.
Dans « Work, consumerism and the new poor », Zygmunt Bauman[2] nous parle d’une société où la consommation est devenue une vertu.
Il faut y avoir accès et il faut savoir comment en profiter. La pauvreté n’est
plus le manque de l’argent et de ressources pour la survie, mais plutôt le
manque d’accès à la consommation. Pour ne pas être pauvre et pour être un bon
citoyen, il faut donc consommer et se tenir à jour avec les derniers produits
et les nouvelles expériences. Comme ça je reviens à l’article. Les conseils
pour survivre sans le sommeil sont pertinents non seulement aux indépendants,
mais à tous ceux qui font partie d’un état de la concurrence.
Pour finir : des sondages ont montré que le
Danemark a la population le plus heureuse dans le monde. Pourtant on a aussi un
taux très élevé des personnes malades de stress et de dépression qui ont besoin
des traitements médicaux. Je vous laisse réfléchir.
Six secrets to surviving on little or no sleep
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